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Ondes : l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) confirme
les risques de cancer

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de classer les champs de radiofréquences électromagnétiques émis par les terminaux mobiles connectés (Linky, téléphones, smartphones, tablettes, etc.) comme « potentiellement cancérigènes ».

Le Centre International de Recherche sur le Cancer (Circ), qui dépend de l’OMS, précise donc enfin les résultats de l’étude Interphone, publiée il y a un an, dont les conclusions étaient ambigües.. Les risques porteraient notamment sur certaines tumeurs cérébrales (gliomes).



 

Un communiqué de Presse de l’ANFR

(Agence Nationale des FRéquences  : Les fréquences radioélectriques appartiennent au domaine public de l'État. Celui-ci a confié à l'Agence nationale des fréquences des missions de planification, de gestion de l’implantation des émetteurs, de contrôle et enfin de délivrance de certaines autorisations et certificats radio.

qui va encore alimenter le buzzz !!!

La confusion dans le dernier rapport de l'AFNR (qui vise à rassurer devant Linky) donne à la leucémie la possibilité d'entrer chez vous.

"Dans le rapport d’étude de l’ANFR du 30 mai 2016, il est constaté une grave confusion entre les champs électromagnétiques émis par tout type de  compteur électrique et les champs électromagnétiques émis par le CPL (Courant Porteur en Ligne) spécifique au Linky.

De plus l’impact du concentrateur  nécessaire à la transmission des données vers les centres de gestion n’a pas été étudié.

Le communiqué de Presse présenté par l’ANFR (Agence Nationale des FRéquences) n’apporte aucune réponse sur l’impact du compteur Linky sur l’exposition du publique aux champs électromagnétiques.

Il révèle une carence administrative grave qui a été signalée par le CRIIREM (Centre de Recherche Indépendant sur les Rayonnements Electro-Magnétiques) aux responsables de l’ANFR à l’occasion de l’audition à l’Assemblée Nationale du 14 mai dernier.

C’est pourquoi le CRIIREM renouvelle sa demande de février 2016, à savoir la mise en place d’une commission multipartite dans le but d’établir un protocole de mesures adapté au système Linky afin de réaliser une étude contradictoire indépendante et pertinente.

Le pourquoi du comment :

Le CRIIREM (Centre de Recherche Indépendant sur les Rayonnements Electro-Magnétiques)
rappelle concernant les données physiques (Références INRS ED 785) :

-Le compteur électrique Linky émet des rayonnements de type 50 Hertz qui comportent des champs d’induction magnétique mesurables en microteslas et des champs électriques mesurables en volts par mètre.

-le signal CPL émet des rayonnements de type radiofréquence de l’ordre de 60 kiloHertz qui comportent des champs magnétiques mesurables en ampères par mètre et des champs électriques mesurables en volts par  mètres.

-le courant électrique porteur est de type 50 hertz mesurable en ampères.
Il est aussi émetteur de champs d’induction magnétique mesurables en microteslas et de champs électriques mesurables en volts par mètre.

-le concentrateur, qui reçoit et renvoie l’ensemble des données au centre de gestion de ERDF, émet des rayonnements de type hyperfréquence de l’ordre de 900 MégaHertz mesurables en volts par mètre.

-Le module radio (ERL) qui pourra ultérieurement équiper le compteur Linky sera émetteur d’ondes  radioélectriques mesurables en volts par mètre.

Le CRIIREM (Centre de Recherche Indépendant sur les Rayonnements Electro-Magnétiques) constate des confusions graves dans le communiqué de presse de l’ANFR sur le Linky :

-Il est erroné de dire que “ les niveaux de champs électriques sont de l’ordre de 1 Volt par mètre à 20 centimètres du compteur sans communication CPL (Courant Porteur en Ligne), niveau  comparable à celui d’un compteur électrique classique ».

Cette affirmation prête à confusion, car sans le CPL (Courant Porteur en Ligne) on mesure le fonctionnement du compteur en 50 Hertz et donc un champ d’induction magnétique en microteslas. Il faut rappeler qu’à 20 centimètres d’un compteur classique, on peut détecter jusqu’à 3 microteslas. C’est pour cette raison que le CRIIREM a proposé une distance de prévention de 2 mètres pour respecter la valeur de  0,4 microtesla, notée par  l’Organisation Mondiale de  la  Santé comme augmentant  les risques de leucémie.

De plus, le compteur électrique classique possède un capot métallique absorbant le champ électrique 50 Hertz alors que le Linky est en structure de type plastique.  Cela change la configuration des mesures en champs électriques.

Enfin, la limite réglementaire de 87 volts par mètre ne s’applique pas pour le 50 Hertz. L’ANFR entretient ici une grande confusion entre le fonctionnement du compteur Linky et l’expertise sur le signal CPL.

-Il est erroné de dire que « les niveaux de champs magnétiques mesurés en émission CPL (Courant Porteur en Ligne) sont de 8.10 -3 microteslas ». En effet, à cette bande de fréquence, le champ magnétique est mesuré en ampère par mètre. Ne pas confondre champ d’induction magnétique (µT) et champ magnétique (A/m).

-Il est erroné, voir fallacieux, de faire des comparaisons avec les téléviseurs, les lampes et les chargeurs d’ordinateurs qui n’utilisent pas la technologie du CPL (Courant Porteur en Ligne). C’est un non-sens scientifique.

Il aurait été préférable de s’assurer que les appareils électroménagers et bureautiques ne soient pas perturbés par le CPL (Courant Porteur en Ligne)du compteur Linky (compatibilité électromagnétique).

Par ailleurs l’étude du concentrateur, qui émet des rayonnements de type hyperfréquence de l’ordre de 900 MégaHertz mesurables en volts par mètre,  n’a pas été réalisée."

Source CRIIREM

Comment en rajouter une couche à notre "trempage dans les ondes" (electrosmog) déjà existant.

Des concentrateurs seront installés partout en France pour la collecte de données récupérées par le Linky, et les envoyer par transmission GPRS EDGE .

Il faut 1 concentrateur pour 50 Linky. Ce qui fait un total de 700 000 antennes relais supplémentaire qui émettront des ondes reconnues cancérigènes par le National Toxicology Program (NTP).

Erdf-Enedis se défend de respecter les valeurs d’émission préconisées par l’OMS et autre normes.

Mais que sait-on aujourd’hui sur l’effet de plusieurs sources émettrices simultanées ne dépassant pas le seuil préconisé (DAS inférieur à 1 W/kg). Les valeurs s’ajoutent-elles? Se multiplient-elles?

En tout cas, cela fait de jolis dessins.... (cliquer sur les images pour jouer)

Le CRIIREM (Centre de Recherche Indépendant sur les Rayonnements Electro-Magnétiques) est un organisme habilité à la gestion des risques. Il réalise des rapports d’experts dans le domaine de la gestion des risques sur les biens et les personnes, intégrant des mesures de champs électromagnétiques allant de 1 Hertz à 6 GigaHertz et consignant les conformités à toutes les recommandations, résolutions, directives et les arrêtés impliqués.

Afin de sensibiliser, d’informer sur l’impact des rayonnements électromagnétiques, le Criirem peut participer à des conférences, mais aussi à des réunions d’information mairie, CHSCT, groupement d’associations …

N’hésitez pas à  faire part de votre situation et de vos attentesContacter le CRIIREM ici


Selon le Circ (Centre International de Recherche sur le Cancer) , « les preuves, qui continuent d’être accumulées, sont suffisamment fortes pour déterminer une conclusion et une classification 2B*. Cette conclusion signifie qu’il pourrait y avoir un risque, et de ce fait nous devons poursuivre l’observation attentive d’un lien entre téléphones portables et risque de cancer » a expliqué le docteur Jonathan Samet qui pilote le groupe de travail.

Cette position de l’OMS confirme celle de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) qui soulignait en octobre 2010 « l’existence d’effets des radiofréquences sur des fonctions cellulaires ». Le travail d’analyse de l’Afsset mettait en lumière le retard pris sur la connaissance des effets sanitaires concernant les bandes de fréquences inférieures à 400 MHz et celles de plus de 2GHz

 

Une nouvelle source d'ondes electromagnétiques

Mais Linky pourrait aller encore plus loin dans l’intrusion. D’après certaines associations, il impacterait jusqu’à notre santé à cause des rayonnements électro-magnétiques. « Le problème avec le CPL (Courant Porteur en Ligne), c’est qu’il ne doit être utilisé que sur un réseau de distribution conçu à cet effet avec du câble blindé. Ce n’est absolument pas le cas des installations de distribution électrique standards dans les habitations », alerte l’association Robin des toits, très inquiète d’une exposition « permanente, jours et nuits, sans que l’organisme ne trouve plus aucun lieu de repos pour une récupération ».

Les radio-fréquences en question, dont les taux d’émission respectent les normes en vigueur, sont classées comme « potentiellement cancérogène pour l’homme », par l’Organisation Mondiale de la Santé. Selon les expertises effectuées par le Criirem, elles atteignent 0,2 à 0,4 volt par mètre à une distance de 50 centimètres à 1 mètre. Soit un niveau inférieur aux recommandations du Conseil de l’Europe (0,6 V/m). « Si le compteur est à au moins un mètre des personnes, il n’y a pas de problèmes », résume Pierre Le Ruz. La mise en place de câbles blindés permettrait de réduire cette distance à 30 ou 40 cm, selon lui.

En revanche, le courant se dirige ensuite vers un concentrateur et parfois un répéteur qui fonctionnent à 900 mHz, comme certaines antennes-relais des téléphones, « un champ électro-magnétique qui s’ajoute à ce qui existe déjà », analyse Pierre Le Ruz. Pour le Criirem, les compteurs devraient donc être placés à 2 mètres de distance du lieu de vie et les concentrateurs à plus de 5 mètres. Car le déploiement des compteurs communicants « ne va certainement pas dans le sens de la modération de l’exposition. (...) Toujours plus, plus, plus, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée », s’alarme Pierre Le Ruz.

Cela commence à se compliquer …

Reporterre

et la cerise sur le gâteau...

 Avant d’être déployé en France, le compteur Linky a été expérimenté à Tours et à Lyon dans 300.000 foyers. Et certains ont très mal vécu ce test : des particuliers ont pris contact avec l’association Next-Up pour se plaindre de maux de tête, de fatigue ou encore d’acouphènes, comme le rapportait alors 20 Minutes.

Rien de surprenant d’après Next-Up : Linky fonctionne grâce à la technologie du « CPL », comprenez du « courant porteur en ligne », qui permet de transformer notre réseau électrique en un vrai réseau informatique. Problème : ce système génère au passage des perturbations électromagnétiques. Il rendrait même, d’après l’association Robin des Toits, « tous les câbles électriques domestiques rayonnants, donc toxiques ». « Avec un CPL (Courant Porteur en Ligne), il est inconcevable de garder des câbles non blindés », ajoute l’association… Ce qui sera pourtant le cas.

 Rappelons que les champs électromagnétiques sont classés comme étant « peut-être cancérigènes pour l’homme » par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et que l’OTAN juge la technologie CPL (Courant Porteur en Ligne)suffisamment émettrice de rayonnements électromagnétiques pour l’avoir interdite dans ses sites militaires.

 Mais pour ERDF, « Linky n’a aucun impact sur la santé.  Na !!

20minutes


Tentative d'explication scientifique (Université Européenne Télécom Bretagne  - Étude des émissions électromagnétiques du CPL - PDF 133 pages - Thèse de Doctorat - Amilcar Mescco - Département : Micro-ondes - Université Européenne Télécom Bretagne - Synthèse succincte de la thèse sur l’étude des émissions électromagnétiques du CPL  - Disponible sur le Web

Analyses du rayonnement du réseau des prises électriques du réseau électrique domestique
Caractérisation et modélisation du rayonnement CPL dans un environnement domestique (Ndlr exemple : une chambre à coucher)

Figure : Rayonnement sans (a) et avec (b) une charge non symétrique connecté à une prise électrique
A gauche sans aucun appareil branché sur les prises, à droite avec un appareil branché donc une prise avec charge)

 

 

La Figure (b) illustre l’influence d’une charge non symétrique sur le niveau de densité de puissance,
La Figure  (a) illustre la densité de rayonnement des prises électriques en circuit ouvert.

Cette figure illustre la densité de puissance (Ndlr : de l’irradiation) sur la surface d’observation dans des deux cas,
la Figure  est la densité de puissance en l’absence de l’architecture de la maison.
Autrement dit, seuls les câbles électriques ont été placés dans l’environnement de simulation. Ici, la distribution de puissance est semblable aux cas précédents des sections 3.4.2, 3.4.3 et 3.4.4.
Le deuxième cas de la Figure(b) illustre la densité de puissance avec la structure de la maison type, incluant les cloisons dans différents matériaux.

Une étude épidémiologique et scientifique d’impact sur la population de l’irradiation en champs proches par les champs électromagnétiques artificiels du CPL du Linky avant son déploiement est une absolue nécessité de salubrité publique.
Si cette étude épidémiologique et scientifique n’est pas réalisée, tous les responsables politiques concernés et autorités de santé devront assumer devant le Peuple leurs responsabilités d’avoir introduit une nouvelle pollution environnementale radiative majeure en KHz qui impacte tout le vivant, faune, flore et ainsi que la météorologie* sur tout le territoire français via le maillage des câbles électriques du réseau BT d’EDF/ERDF.

En conséquence un moratoire s’impose sur le déploiement du Linky.
* impact sur les molécules d’eau des basses couches de l’atmosphère